Togo
22.07.19
Rapports

Togo : Lutte contre la torture. Un pas en avant, deux pas en arrière.

Le Togo a traversé au cours des dernières années des crises à répétition avec des violences et violations des droits de l’Homme et un recours à la torture et aux mauvais traitements de manière préoccupante notamment pendant les manifestations publiques des partis politiques et des mouvements citoyens. En réalité les réformes entreprises par l’État pour prévenir et lutter contre la torture ont été interrompues par la crise socio-politique. Pour y répondre, l'État a mis en place un triptyque basé sur la répression, l’humiliation et l’impunité. Toutefois, toutes les personnes victimes de torture ou de mauvais traitements ne sont pas nécessairement membres des partis politiques. De manière générale, l’ensemble des personnes ciblées subissent des sévices physiques et mentaux en plus de vivre de manière prolongée dans des conditions inhumaines et dégradantes en prison. En effet, le recours à la répression et aux arrestations lors des manifestations d’une part et les violences aiguës lors des gardes-à-vue d’autre part révèlent l’intention manifeste de les humilier et de les punir pour leurs engagements et positionnements politiques.


Le présent rapport alternatif est rédigé dans le cadre de la 67e session du Comité contre la torture - Examen du rapport de la République du Togo. Tout en reconnaissant les efforts effectués par le gouvernement togolais, y compris son ouverture au plaidoyer de la société civile, dénonce une mise en œuvre sélective de la Convention et insiste sur des aspects de la Convention qui ont jusque-là été négligés à dessein. L’objectif étant d’interpeller l’État sur l’ensemble de ses obligations contenues dans la législation nationale et dans la Convention contre la torture.

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