Rapport annuel 2024
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Défenseur.e.s des droits humains

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interventions urgentes en faveur de 206 DDH dans 46 pays.

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DDH dans 20 pays différents, notamment un soutien juridique, médical et psychosocial.

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subventions institutionnelles ont permis de soutenir plus de 390 DDH dans huit pays différents, dont 226 sont des femmes, des membres d'organisations, de groupes et de réseaux confronté.e.s à des menaces de natures environnementale, sociale et politique.

En 2024, l'OMCT a redoublé d’efforts pour protéger les défenseur.es des droits humains (DDH) dans le monde, malgré une répression croissante et un espace civique de plus en plus restreint, et ce, en dépit d'une législation restrictive et d’une diminution des financements. En Tunisie, la répression a entraîné l'arrestation de défenseur.e.s des droits des migrant.e.s.

Nos interventions se sont axées sur des actions de plaidoyer juridique, du soutien matériel et des campagnes de visibilité stratégique, avec 251 interventions urgentes en faveur de 206 DDH dans 46 pays.

Ces actions ont porté leurs fruits : des défenseur.e.s des droits humains parmi lesquel.le.s Daouda Diallo (Burkina Faso), Jack Sinzahera, Gloire Saasita et Gloria Singha (République démocratique du Congo) ont notamment été libéré.e.s et Fatia Maulidiyanti (Indonésie) a été acquittée après des années de harcèlement judiciaire. En Turquie, nos missions d'observation de procès ont abouti à l'acquittement d'Eren Keskin et de Güllistan Yarkın, une victoire primordiale au nom de la liberté d'expression.

Les mécanismes de réponse rapide de l'OMCT ont fourni une protection globale à 75 DDH dans 20 pays différents, notamment un soutien juridique, médical et psychosocial. Onze subventions institutionnelles ont permis de soutenir plus de 390 DDH dans huit pays différents, dont 226 sont des femmes, des membres d'organisations, de groupes et de réseaux confronté.e.s à des menaces de natures environnementale, sociale et politique. Ces subventions ont couvert les frais de soutien psychosocial de DDH en exil, les stratégies de protection féministes et l'assistance en matière de sécurité pour les défenseur.e.s autochtones et celles et ceux se trouvant dans des régions éloignées.

Les actions de plaidoyer par le biais des mécanismes internationaux ont été efficaces

En 2024, l'OMCT a facilité de multiples missions de plaidoyer en faveur des DDH, en favorisant des échanges directs entre défenseur.e.s et les principaux décideurs.

Des défenseur.e.s du Kazakhstan, de Libye et de Turquie ont été représenté.e.s à Genève et à Bruxelles. S’agissant de l'Amérique latine, l'OMCT a accompagné une mission de défenseur.e.s colombien.ne.s à Genève et de défenseur.e.s du Honduras à Washington, D.C. pour les audiences de Guapinol. Nous avons également organisé des événements parallèles au Conseil des droits de l'homme, dont un à Genève sur la justice transitionnelle en République démocratique du Congo.

En 2024, notre campagne #FacesOfHope a continué à donner de la visibilité à des cas de détention de défenseur.e.s des droits humains qui n’avaient pas été rapportés.

SOS-Defenders

L'OMCT a également célébré le lancement de SOS-Defenders, une plateforme développée en collaboration avec 15 organisations partenaires pour documenter les détentions arbitraires de DDH dans le monde entier. En 2024, nous avons documenté par ce biais 444 cas de DDH détenu.e.s arbitrairement dans 17 pays et contribué à obtenir la libération de 41 défenseur.e.s.