Rapport annuel 2024
05
Violences policières
-
Un message de notre présidente
-
Comité contre la Torture
-
Défenseur.e.s des droits humains
-
Réponse aux crises
-
Violences policières
-
En quête de justice
-
Soutien aux victimes
-
Les migrant.e.s
-
Enfants
-
Les femmes
-
Renforcement du Réseau et du mouvement des droits humains
-
Accompagner les partenaires locaux
-
Initiatives culturelles
-
Donateurs et finances
Des États-Unis au Bangladesh, les manifestations ont continué d'être réprimées avec une brutalité extrême dans le monde entier.

Des garanties renforcées pour les manifestations
Afin de mettre fin à la brutalité policière, y compris la torture lors de la répression de manifestations pacifiques, un nouveau rapport de la Rapporteuse spéciale sur la torture a appelé à l'interdiction des « instruments de torture ».
En mars 2024, le Protocole type à l'intention des forces de l'ordre sur la promotion et la protection des droits de l'homme dans le contexte des manifestations pacifiques a été présenté au Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Le nouveau Protocole, qui s’appuie sur une approche fondée sur les droits humains, renforce les capacités des forces de l'ordre à s’acquitter de leur obligation de ne pas recourir à un usage excessif de la force lors de manifestations pacifiques. Grâce à leurs efforts de plaidoyer, l'OMCT et ses partenaires ont contribué à l’inscription dans le Protocole de l'interdiction absolue de la torture et autres mauvais traitements lors des manifestations, même lorsqu'une manifestation n'est plus considérée comme pacifique.
Le 8 mars 2024, le Consortium Unis contre la torture (UATC) a organisé un événement parallèle lors de la 55e session du Conseil des droits de l'homme. Cette manifestation a été l'occasion unique de présenter les nouveaux développements à un large public, avec la participation de la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture, de la Rapporteuse spéciale onusienne sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d'association, ainsi que de représentant.e.s des sociétés civiles colombienne et égyptienne.

Kenya
Au Kenya, l'OMCT et l'Independent Medico-Legal Unit (IMLU) ont documenté des cas de disparitions forcées et d'exécutions extrajudiciaires, en recrudescence, dans le contexte des manifestations contre le projet de hausse d'impôts. L'OMCT a apporté son soutien aux défenseur.e.s des droits humains enlevé.e.s et torturé.e.s pendant les manifestations. Les deux organisations ont appelé les autorités kenyanes à respecter les normes internationales en matière de droits humains, à mettre un terme au recours excessif à la force et à s'assurer que les personnes responsables rendent des comptes devant la justice.

Géorgie
En avril 2024, la Géorgie a été traversée par une grave crise des droits humains marquée par des brutalités policières généralisées lors des manifestations contre la « loi sur la transparence de l'influence étrangère » et par des attaques contre les défenseur.e.s des droits humains et les organisations de la société civile (OSC). La situation s'est aggravée après le 28 novembre 2024, lorsque les autorités ont suspendu le processus d'adhésion à l'UE. L'OMCT a aidé les membres géorgiens de son réseau à dénoncer les actes de violence systématiques et indiscriminés commis à l’encontre des manifestant.e.s et la répression ciblée subséquente contre les activistes et les leaders d'opinion. En décembre 2024, l'OMCT, l'IRCT et l'IFEG, soutenus par des partenaires internationaux et géorgiens, ont mené une mission d'enquête qui a conclu que la récurrence des violations des droits humains et l'impunité y afférente caractérisaient la nature systématique de la politique répressive des autorités.

Bangladesh
En 2024, l'OMCT et l'UATC ont travaillé en étroite collaboration avec leurs partenaires bangladais pour documenter et dénoncer les violations généralisées des droits humains dans le contexte des élections de janvier dans le pays. En juillet et août, des manifestations de masse organisées par des étudiant.e.s contre le système de quotas ont éclaté, entraînant une répression sans précédent. Les forces de sécurité, notamment le notoire Bataillon d'action rapide (RAB), se sont livrées à des exécutions et à des arrestations arbitraires ainsi que des actes de torture. La répression a finalement conduit à la démission du Premier ministre. Alors que le gouvernement intérimaire dirige le pays, l'OMCT et l'UATC continuent de soutenir les défenseur.e.s des droits humains bangladais.es dans leur lutte contre l’impunité.

Mettre fin au cycle de la violence
À l'occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, l'UATC a organisé un webinaire sur le thème « Mettre fin au cycle de la violence et de la torture contre les manifestant.e.s » le 2 juillet 2024. L'événement, animé par Imogen Foulkes, correspondante de la BBC à Genève, a réuni des survivant.e.s, des militant.e.s, des expert.e.s et des représentant.e.s d'organisations de la société civile afin de mettre en lumière les défis et les abus observés dans le contexte de la répression des manifestations et les actions concrètes requises pour relever ces défis.
-
Un message de notre présidente
-
Comité contre la Torture
-
Défenseur.e.s des droits humains
-
Réponse aux crises
-
Violences policières
-
En quête de justice
-
Soutien aux victimes
-
Les migrant.e.s
-
Enfants
-
Les femmes
-
Renforcement du Réseau et du mouvement des droits humains
-
Accompagner les partenaires locaux
-
Initiatives culturelles
-
Donateurs et finances